Le Cinéma en Haiti

LE CINÉMA EN HAÏTI !
EN QUÊTE D’UN ADEPTE CONSCIENT
NON PAS DES SPÉCIALISTES ANACHRONIQUES.

Depuis l’arrivée du cinéma dans le monde des arts, vers la fin du dix-neuvième siècle malgré les difficultés de toutes sortes qu’il a connu, il faisait quand même son petit bonhomme de chemin jusqu’à s’imposer royalement à la tête de la culture dans des pays comme: la France, le Canada, les États-Unis, le Japon etc. Et ces pays là sont investis énormément dans ce domaine que l’on considère comme septième art afin de le rendre constructif socialement et productif économiquement. De ce fait, il est évident n’importe quel pays qui aimerait introduire le cinéma dans leur culture doit avoir certaines préparations et ceci de façon continue, non seulement pour pouvoir recevoir le cinéma à sa dimension mais aussi de le garder en en bonne et due forme, si on veut vraiment le considérer comme tel.
Donc à tort ou à raison, on peut dire le cinéma est révolutionnaire partout où il passe. Qui dit mieux ?  Puisqu’avec sa puissance transversale il peut détruire et construire en même temps. Dans ce cas il est indispensable à n’importe quel peuple ou pays qui pense faire venir le cinéma chez eu, voir de le pratiquer. Comme disait tantôt, il est respectivement recommandé d’avoir beaucoup de préparations surtout sur le plan structurel et cela doit se faire avec toutes les forces vives du pays, particulièrement le triangle d’élites. Sauf dans un pays comme Haïti, où en majeure partie ces élites sont des insouciants, encore plus,l’État qui ne fait qu’utiliser le mot sociale et culture pour les détruire en leur faveur, au point tel nous avons un ministère de la culture qui depuis plusieurs décennies ne fait qu’occuper de la distribution des chèques avec des millions à des parlementaires à l’occasion des fêtes patronales, et, d’encourager la banalité et la barbarie, un ministère des affaires sociales qui s’occupe eux-même de surveiller les catastrophes naturelles pour pouvoir collecter des millions au nom de la société tout en minimisant les principes de base aux prérogatives de leurs fonctions.
Ce qui explique la société est livré à la merci des profiteurs,en passant par une culture qui méprisée, humiliée, maltraitée et ridiculisée entre les mains des plus médiocres et imposteurs, de fait, malgré la puissance indiscutable du cinéma, cette poignée de gens qui aimeraient vraiment aider ce peuple à exploiter le bon du cinéma, n’aie malheureusement pas de moyen suffisant pour le faire. Ce qui fait du cinéma, un malade, à la recherche d’un médecin, résidant ou pas, mais conscient de la généralité de ces faiblesses et capable de réunir des infirmières et infirmiers compétents sans hypocrisie aucune pour traiter ce malade, afin de le permettre d’être utile de manière positive à la société. Car, l’un des plus grands maux qui ronge le cinéma en Haïti, c’est qu’on le considère comme une quelconque chose, et, 90% de gens qui se présentent comme (master) en cinéma, ne savent même pas si le cinéma est l’un des sept arts. Un art qu’on pourrait dire, est beaucoup plus puissant que les autres par rapport à sa facilité d’influence. Les 10% qui reste, pour ne pas être exagéré 6% d’entre eux ne connaît même pas les B A Ba de cet art, voir de comprendre s’il (le cinéma) est une science qui bouge à la dimension d’une aiguille d’un pendule.
Au point tel chaque personne ayant la possibilité d’avoir accès à une quelconque caméra et un ordinateur capable de prendre un logiciel, pense avoir déjà tous les moyens pour réaliser un film cinéma, quel paradoxe ! Sans savoir comment se tenir en main une caméra, voir de la manier. Parfois cette personne ne sait même pas c’est quoi un synopsis, n’en parlons pas comment rédiger un scénario. Outre, inutile de parler d’un chef de plateau avoir la capacité requise, script boy, script girl, co-réalisateur bref, des fois pas même un maquilleur ou maquilleuse.
De fait, il suffit d’avoir deux ou trois amis en commun capables de collecter quelques centaines de gourdes, avoir le moyen de trouver un ou plusieurs véhicules, c’est déjà presque fait, et c’est à eux également les rôles clés sont réservés. Après quoi, réunir deux ou trois jeunes gens de leur environnement qui aimeraient devenir acteur ou actrice pour réaliser un ” kichoy ” appelé film cinéma.

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